Septembre 1871 : sur les quais de la gare de l'Est, à Paris, un homme fait les cent pas. Il attend un voyageur qui doit arriver de Charleville, dans les Ardennes. Cet homme qui attend, c'est le poète Paul Verlaine. Il a vingt-sept ans et vient de se marier. Sa jeune femme, Mathilde, attend un enfant. Le voyageur, c'est Arthur Rimbaud, dix-sept ans, gueule d'ange et dégaine de voyou. Dans ses bagages, des poèmes. Dans sa tête, des rêves d'évasion.
Une histoire d'amour est en train de naître.
Absinthe est le roman de cet amour, de cette rencontre entre deux poètes de génie qui se nourriront l'un de l'autre, dans les excès de l'alcool et de la littérature, dans les voyages et les errances, jusqu'au drame, jusqu'à Stuttgart et à la rupture finale.
Gilles Bontoux est né en 1957, dans le Vaucluse, où il vit et où il enseigne. Sa passion pour l'œuvre de Rimbaud et Verlaine, il la doit à sa rencontre, alors qu'il avait dix-sept ans, avec les chansons de Léo Ferré. Il a écrit ce roman parce que, dit-il : « Je voulais le lire et je ne le pouvais pas, il n'avait pas été écrit. Alors, je l'ai fait moi-même... »
Roman
Dépôt légal : juillet 2011
Format : 148 x 210
160 pages
Maquette : Gilles Bontoux et les éditions Noir au Blanc
ISBN : 979-10-90635-00-5
N° d'édition : 2011-1-1
Imprimerie : Centre Littéraire d'Impression Provençal, Marseille
Prix public : 15 euro (1 790 XPF)
Prix public : 15 euro (1 790 XPF)
Ca a l'air chouette didonc ! Felicitation ! Ca me donne envie de me remmetre sur les Aventures de Youssef mais maintenant je suis intimide, je sais pas si c'est publiable. Vous en pensez quoi tous les deux ?
RépondreSupprimerPS: DSL pour les accents: clavier QWERTY
Vas-y, fonce ! Il suffit que l'on trouver de quoi faire un recueil, et pour cela je pense en particulier à Vincent qui fait dans le Lovecraft...
RépondreSupprimerGilles, c'est franchement très bon ! Je l'ai lu d'une traite cette nuit.L'écriture est limpide, sans truisme, ni pathétisme...le juste ton. Habituellement durant les fêtes de villages, je me tiens loin des stands où le plus souvent on trouve des bouquins à compte d'auteur. On ne sait pas comment s'éloigner sans froisser, dire que Non, on n'est pas séduit, pas convaincu! Et là ce 22 mai je découvre une bien sympathique et vraie maison d 'édition (pardon je n'ai pas saisi que tu étais accompagnée de ton éditrice, trop de bruit !). Bien-sûr que je vais tout lire et tout acheter ...et puis partager. Il faut qu'on en reparle!
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé l'idée, et sa mise en oeuvre d'une écriture fluide et prenante, même si l'on arrive parfois aux limites de l'artifice. Quel travail aussi, et quelle mise en perspective; tant pis si notre cher Verlaine redescend quelque peu du piédestal où l'avaient juché nos professeurs de lettres, il n'en est que plus vivant. Merci.
RépondreSupprimerGeorges