Les éditions Noir au Blanc

noiraublanc@icloud.com — 06 30 36 56 24 — fax : 09 58 25 29 07
Les éditions Noir au Blanc —3175, avenue Saint-Roch (route de Malaucène) – Hameau de Serres — 84200 Carpentras — France

Cliquer sur le titre du message pour accéder à un lien ; cliquer sur la photo de l'auteur pour accéder à son blog

vendredi 12 octobre 2012

Ataï et Moi sur scène


Editée en octobre 2011, la pièce courte de Claudine Jacques, Ataï et Moi !, a été mise en scène à Nouméa par Max Darcis. Dernière représentation ce 13 octobre 2012 au Théâtre de l'Ile. Vous les veinards de Nouvelle-Calédonie, allez-y, retournez-y, n'hésitez surtout pas !


Quelques commentaires après les premières représentations :




Pilou face

Après avoir été une publication des éditions Noir au Blanc, « Ataï et moi ! » a été représentée sur les planches du Théâtre de l’Île dans le cadre des « Écrits d’ici ». La compagnie Aléthéïa, de Max Darcis, a mis en scène cette pièce en un acte, due à la plume de Claudine Jacques. Une vraie rencontre symbolique entre colonisateur et colonisé afin que la culture kanak ne reste pas confinée dans les musées. Tête à tête…

Instigateur de l’insurrection de 1878 contre le colonisateur français, Ataï, grand chef kanak de Komalé, est un personnage historique reconnu depuis quelques années. La jeunesse kanak, notamment, en a fait son icône et son emblématique tête de guerrier fleurit sur les T-shirts, à l’instar de Che Guevara et Bob Marley. Tué par un de ses frères, auxiliaire des troupes françaises, il fut décapité et sa tête, montrée d’abord à Nouméa, a atterri en Métropole où, récemment, son crâne, déclaré un temps officiellement perdu, a été redécouvert au Jardin des Plantes. Claudine Jacques porte sur le devant de la scène ce symbole de revendication d’une grandeur perdue, tout en humanisant le personnage, en lui donnant une épaisseur que résumé et caricature avaient réduite – comme sa tête. Alors que certains ont tendance à noircir le tableau du destin commun, le texte veut éclairer les jeunes générations en s’appuyant sur l’histoire. Et son message humaniste d’une possible compréhension mutuelle passe par le dialogue entre deux personnages que les époques et la pensée éloignent aux antipodes… La culture du pays ne doit pas rester confinée dans un musée, il faut s’y frotter de manière concrète, ne pas rester muets l’un devant l’autre.

Roland Rossero

« Chers amis, la mise en scène de Max Darcis est extraordinaire. L'émotion est présente à chaque instant. Delphine Mahieu est excellente dans le rôle. Un beau moment de théâtre, de partage et d'amitié. Merci aux amis qui sont venus soutenir la pièce, merci à tous. Une remerciement particulier à M. Tikouré, descendant d'Ataï, venu avec ses deux petites filles.
« Pour ceux qui voudraient voir Ataï et Moi !, deux représentations supplémentaires les jeudi 11 octobre à 20 h 00 et samedi 13 octobre à 19 heures. Je serai au TDI les 2 soirs. Venez, on vous attend ! »
Claudine Jacques


  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire